Assez de crédulité et de mensonges ! La protestation ne doit pas fléchir. La jeunesse et le salariat ont fait leurs comptes. Le mépris affiché par Valls, ses barons noirs et les droites doit ouvrir encore plus largement les consciences qu’il a déjà hérissées. Car il faut lire réellement la fable d’El Khomri selon laquelle les destructions de droits sociaux et la facilitation des licenciements seraient créatrices d’emplois. Hallucinant !
Cette démarche irresponsable, aussi stupide qu’immorale ne saurait s’imposer par des gesticulations ou des sourires de coquette ! Le réalisme de la lecture est révoltant. Il n’est promis à nos enfants qu’un avenir totalement précaire, fait de CDD, avec risques de licenciement d’un claquement de doigt, sous-payés et sans recours juridiques… Il est consternant que le gouvernement l’envisage et ne soit pas intrigué par les applaudissements de Gattaz et du Medef. Cette soi-disant « loi travail » n’est pas inventée pour faire progresser socialement les futurs salariés et les diplômés sans emploi. Elle s’inscrit dans le démantèlement pluri-décennal des « alternants » UMP/LR-PS pour instaurer l’austérité permanente, les petits boulots, la flexibilité, la mise en concurrence des salariés, l’abaissement des salaires et celui du niveau de vie jusqu’à l’amener à celui –compétitif- du tiers monde.
Face à ce danger, présenté comme fatalité du système, se lève aujourd’hui le mouvement citoyen des insoumis, déterminés à ne plus subir la loi du marché. Jean-Luc Mélenchon en est le porte-parole naturel. Il est légitime par les 11% et les 4 millions de suffrages qui se portèrent sur lui en 2012. Par-delà les groupuscules et partis qui se perdent en palabres, il travaille à rassembler sans perdre de temps les victimes potentielles du régime, exploitées, divisées par la colère et la protestation populiste du FN, annonciatrice de violence et de totalitarisme.
Pour sortir réellement de ce système de mensonge et de dilapidation, pour revenir à l’Humain d’abord, la clé du changement est née. Informez-vous librement sur le site www.jlm2017.fr
Michel Amalric