À la suite de l’affirmation péremptoire de Macron : «Versailles, c’était là où la République s’était retranchée quand elle était menacée », il n’est pas inutile de revenir sur les leçons que nous ont enseignées les communards.
Macron l’illégitime s’affirme comme le fils spirituel d’Adolphe Thiers, le boucher de la Commune !
Ce dernier déclencha la Semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Il lâcha sur Paris l’armée des « Prussiens de
Versailles ». Ces prisonniers de guerre libérés par les Allemands à la demande de Thiers firent « au moins 100 000 morts » selon Louise Michel (1), dont voici quelques citations : « Plutôt 100 000 que 35 000 cadavres furent étendus dans le cadre de pierre des fortifs (…).Il fallait faire disparaître les cadavres, les lacs des buttes Chaumont rendaient les leurs, ils flottaient ballonnés à la surface (…).
Quelques enfants, sur les bras des mères, étaient fusillés avec elles, les trottoirs étaient bordés de cadavres (…).
Bientôt de la caserne Lobau le sang en deux ruisseaux s’en alla vers la Seine ; longtemps il y coula rouge. »
Mon cœur tressaille devant cette horreur, mais mon esprit s’oblige à analyser la phrase du monarque de la Ve République.
Pourquoi Macron lâche-t-il son attachement à la cause versaillaise ?
L’oligarchie aurait-elle soudain la terreur de voir bientôt ressurgir les classes populaires sur le devant de la scène du pouvoir ?
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Cordialement
Allain Graux