Plus de 20 ans d'incurie! Depuis MAASTRICHT, présenté comme le traité d'une Europe de concorde des peuples, les gouvernements Alternants Droite-Gauche-Caviar, seulement avides de "bonnes places" mais insoucieux du devenir agricole, soutenus par un syndicat réformiste consensuel (La FNSEA) ont laissé les Banques s'emparer des commandes. Résultat, le productivisme intensif a été encouragé, la menace OGM négligée, les farines animales acceptées.
Aujourd'hui nos paysans sont confrontés au cul de sac du libéralisme.
Les désordres qui sévissent dans tous les secteurs économiques jettent en particulier à la rue des milliers de fermiers étranglés, mis sous tutelle des grandes surfaces, propriétés des banques.
Il y a déjà bien longtemps que jean Royer, Maire de Tour, avait prédit que celles-ci, seraient seulement préoccupées par la croissance sans fin de leurs marges bénéficiaires.
Elles peuvent désormais les dégager à la fois en amont sur les agriculteurs en aval et sur les consommateurs. Cette manœuvre de division silencieuse permet ensuite de servir de juteux dividendes à leurs actionnaires au CAC40.
On le voit bien à l'ampleur de la colère paysanne et de sa doléance générale, quand les syndicats réformistes (FNSEA - J.A.) réveillés en sursaut, au delà de toute courtoisie de façade, revendiquent, hélas bien tardivement des mesures de fond pérennes et que le ministère, englué dans les traités de Bruxelles, patauge dans les engagements concurrentiels contradictoires, par ailleurs dénoncés de longue date par le MODEF et la Confédération paysanne.
Monsieur Le Foll fait dit-il "ce qu'il peut" mais... il peut peu!
Quant au premier ministre VALLS, il tente de sauver les meubles au jour le jour. Il propose aux agriculteurs un baisse de 7% des cotisations qu'ils versent à leur Mutualité Sociale Agricole (M.S.A.) sur des revenus affaiblis ou devenus inexistants!
De ce fait, la M.S.A., privée de ses recettes ne pourra plus, très prochainement que réduire les montants de remboursements dévolus à la santé des cotisants agriculteurs!
Ainsi, après celui de Sarkosy, le régime "Hollandiste" botte en touche. On verra plus tard... Il ressort de ces constats que Sarkozy-Juppé en passant par Hollande-Valls-Macron, ou en allant au pire du Lepennisme la preuve que le système dont ils se nourrissent est nocif et ne cherche nullement à résoudre ses tares sociales, mais à endormir ses victimes.
C'est pourquoi s'impose l'idée d'en finir avec ce régime des privilégiés et des nantis, profiteurs de la spéculation des marchés et de la fraude fiscale faiblement combattue.
Nous lui opposons le proposition d'une République Nouvelle, démocratique, humaine, solidaire, écosocialiste et intègre.
Avec cet objectif nous proposons aux suffrages des villes et villages, la candidature de notre porte-parole J.L. Mélenchon qui a déjà su rassembler sur un projet progressiste 4 millions de citoyens en 2012.
Faute d'avoir été suffisamment entendu en raison de l'étouffement médiatique de la pensée libérale unique, il revendiquera des citoyens une confiance et une aide accrues.
Nous pourrons ensemble entreprendre de rendre sa dignité à notre peuple et à la nation. Paysans , salariés, retraités, sans emploi, commerçants, une même voix peut nous rassembler contre le malheur et l'austérité.
Michel Amalric