Un militant écologiste est tué par une grenade jetée dans sa caravane, Adama Traoré, un jeune d’origine africaine est étouffé par des policiers à Beaumont sur Oise, et récemment, en janvier, Théo un jeune français d’origine africaine est tabassé et violé lors d’un simple contrôle d’identité au faciès, par ailleurs complètement injustifié.
Dans ces trois événements dramatiques qui ont fait la une des médias, les policiers impliqués sont laissés libres. Dans le cas de Théo, selon l’IGN, le fait d’enfoncer une matraque dans l’anus de la victime serait accidentel. Il y aurait de quoi rire si les faits n’étaient pas aussi graves, pour une blessure qui est un acte de torture effectué par un détenteur de la force publique, une cause aggravante, punissable au minimum de 15 années d’emprisonnement. Les médecins ont attribué 60 jours d’arrêts de travail à Théo.
Des syndicats corporatistes et gangrenés par l’idéologie raciste et nauséabonde du FN, mais aussi des responsables gouvernementaux au plus haut niveau, les ministres de l’intérieur, l’actuel et l’ancien, aujourd’hui premier ministre, ont couvert ces incidents ainsi que des responsables judiciaires qui n’ont pas ordonné la mise en détention de policiers incontestablement coupables de ces violences et meurtres, ni leurs chefs démis. On apprend que le commissaire d’Aulnay avait déjà été condamné pour des faits semblables et qu’il exerçait toujours une autorité dans la police.
Au même moment le gouvernement, à l’initiative d’un PS avec lequel certains voudraient s’allier, propose d’étendre le droit pour les policiers de faire feu en légitime défense. De sorte que l’on étendrait la permission de tirer à balles, à celle de violer et de torturer en toute impunité. Sans doute pour achever les victimes, dans un geste d’humanité! Comme naguère en Algérie ?
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par Allain Graux